Trump contre les globalistes
03/02/2017 La panique est totale, l’angoisse cosmique. Trump va-t-il
faire exploser la planète ? Provoquer la disparition des espèces ? Celle
de notre galaxie dans un immense trou noir ? Va-t-il détruire
l’univers ? Pire ! Rendre accidentellement sa liberté à l’Europe ? Toute
la vertueuse élite globaliste, ses merdias et son internationale
progressiste sont littéralement saisis d’effroi devant le gouffre
d’incertitudes qui vient de s’ouvrir. Alors on gronde, s’offusque, on appelle même à l’assassinat de l’importun et, dans l’intervalle, on
manifeste bruyamment son secret désir de revenir en arrière, de rétablir
la caste certes génocidaire mais ô combien rassurante d’avant: des
Clinton, des Bush ou même de l’inénarrable Obama qui, en embuscade,
semble attendre son heure à la manière d’un président légitime qui
aurait été renversé par on ne sait quel coup d’Etat. Bref, le monde
entier est au diapason : Trump le déplorable doit disparaitre pour que
la cash-machine de l’oligarchie planétaire des globalistes puisse
continuer à fonctionner.
Crimes suprêmes
On savait bien que l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche allait
mettre un sacré coup de pied dans la fourmilière. Et de fait, toute la
pègre des globalistes s’étrangle jour après jour, heure après heure,
minute après minute devant le spectacle de l’imprévisibilité absolue du
bonhomme.
C'est que le
type casse tous les codes, balaie tous les repères, transgresse toutes
les règles qui cimentent habituellement la caste dirigeante atlantiste,
allant même jusqu’à respecter ses promesses de campagne. C’est dire !
Toute l’élite est donc médusée, sous le choc, poussant des cris
d’orfraie pour dénoncer l’outrage permanent que constitue l’existence
même de ce POTUS «nationaliste et
isolationniste» (bigre), pour décréter l’insupportable infamie de la
chose.
Il faut dire que Trump en fait des tonnes. Mépris affiché pour l’UE;
gesticulations avec Téhéran; dénonciation d’accords économiques ou
politiques; frictions commerciale avec la Chine; construction d’un mur à
la frontière du Mexique et, crimes suprêmes : nomination d’un juge
pro-life à la Cour suprême
(encore à valider par le Sénat),
dédain affiché pour la cause LGBT et, enfin, décret anti-immigration
provisoire, certes, mais tout de même...
Deux semaines après l’entrée en fonction du nouveau Potus, la coupe du
supportable est donc déjà pleine pour la caste globaliste et son
internationale bobo-progressiste.
Alors on se lâche. Des psychologues lancent leur pétition pour destituer
Trump pour cause de «maladie mentale» (1) ;
de gentils bobos «antifas» sèment partout le chaos et appellent aux
meurtres de Trump ou de ses supporters avec la modération qu’on leur
connaît (2) ; les stars du
showbiz en profite pour surfer sur la vague toujours lucrative et
flatteuse de l’artiste-engagé (ça
ne mange jamais de pain), et l’appel à l’assassinat de Trump devient
dès lors moralement acceptable, au point de se frayer un chemin jusque
sur les plateaux des merdias mainstream (3)
désormais.
Face à pareil tir de barrage, on ne peut s’empêcher de remarquer qu’alors que le type n’a pas encore vitrifié le moindre patelin, aucun des derniers président US pourtant responsables des pires atrocités et massacres de masse perpétrés ces 30 dernières années n’a jamais subi un tel traitement. Ce qui démontre que dans notre vertueuse contre-civilisation, on peut détruire des pays entiers et tuer peu ou prou quatre millions de personnes (coût estimé des guerres US au Moyen-Orient) et rester respectables et même désirables. Mais on ne doit pas toucher au libre-échange, au progressisme LGBT, à la nomadisation du prolétariat ni remettre en cause l’avortement dans sa version post-moderne industrialisée, sous peine d’être alors considéré comme la réincarnation survitaminée d’Hitler himself.
Vertige européen
Une autre manifestation de panique a pris une dimension très
révélatrice dans les hautes sphères européennes. Dans une lettre
adressée le 31 janvier aux chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays
de l’UE l’autre Donald, Tusk donc, président du Conseil européen, a
élevé les Etats-Unis sous Donald Trump au rang des
«menaces» qui pèsent sur l'UE
au même titre que «la Chine, la
Russie et l'islam radical» (4).
Au-delà du
caractère hallucinatoire de l’envolée du chef des technocrates non-élus
du Titanic européen, sa missive trahit surtout le désarroi d’une Europe
qui, depuis 70 ans, n’a jamais été capable de se penser autrement qu’en
succursale de l’Empire US.
L’accès de panique de Tusk n’est donc au fond que la crise d’angoisse du
caniche qui découvre tout à coup que sa laisse est rompue, et que son
maître a disparu de son champ de vision. Le vertige de la liberté en
somme.
Ce vertige, c’est en quelque sorte le monde entier qui le partage aujourd’hui. De l’élite néolibérale globaliste pour laquelle les USA ont toujours joué les brise-glace en apportant partout la bonne parole à coups de flingue si nécessaire; jusqu’aux bobo-progressistes éduqués par Disney-Chanel et Sex and the City, et qui veulent continuer à recevoir leur dose quotidienne de came sans rien changer à la qualité du produit.
Le plus savoureux dans le volet européen de l’hystérie mondiale anti-Trump, c’est que l’hostilité manifestée par nos chères élites pourrait bien accélérer le découplage complet des Etats-Unis et de l’UE, avec des répercussions géopolitiques phénoménales.
Un désordre inextricable
Pour en revenir à la situation intérieure de l’Empire, l’ampleur des
manifestations populaires, leur financement apparemment illimité,
notamment par le gang Soros (5),
de même que leur planification sur le long terme (6),
sont en train d’accentuer la fracture du pays car contrairement à ce que
veulent faire croire les médias dominants, Trump bénéficie du soutien
robuste d’une bonne moitié des Américains.
Un autre fait troublant est la posture du pitre Obama, président
chouchou des merdias atlantistes, donc aussi de Wall Street et du
complexe militaro industriel US qu’il a servi avec zèle durant huit ans.
Le 30 janvier dernier, il est ainsi intervenu pour encourager les
manifestations anti-Trump (7).
C’est la première fois dans l’histoire des Etats-Unis qu’un
ex-président prend ainsi position contre son successeur au lendemain de
la passation de pouvoirs.
Tout semble donc indiquer que le renversement de Trump, sous une forme
institutionnelle (impeachment),
ou éventuellement par un «coup» dont la forme reste à découvrir, est à
l’ordre du jour, avec un risque énorme de dislocation de l’Empire à la
clé.
Pour l’oligarchie globaliste, l’alternative serait de laisser Trump
mener sa politique «nationaliste
et isolationniste», comme ils disent, durant 4 ans au moins,
politique qui conduira elle aussi à l'effondrement de
l'Empire US en tant que gendarme mondial.
Pour l'heure, la seule concession du nouveau Potus au Parti de la guerre
du Système est sa soudaine agressivité vis-à-vis de l'Iran. Mais au-delà
de gesticulations qui pourraient se révéler simplement tactiques, même
des responsables républicains estiment qu'une telle guerre serait de
nature à encore précipiter la chute de l'Empire (8).
On le voit, quelle que soit la tournure de cette crise sans précédent,
l'arrivée de Trump à la Maison-Blanche fait peser une menace existentielle sur le
logiciel de la cash-machine planétaire de l'oligarchie globaliste.
Désormais, les jours de l'Empire US sont comptés et ceux du Système néolibéral clairement menacés.
Mis en ligne par entrefilets.com
le 3 février 2017
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payés par Soros. »
6
Pussyhat Project
7
Barack Obama encourage la mobilisation contre le décret anti-immigration
8 En 2012 déjà, Thomas Naylor, leader des
néo-sécessionnistes du Vermont, affirmait: «Il y a trois ou quatre
scénarios possibles pour conduire l’empire à l’effondrement, et l’un
d’eux est une guerre contre l’Iran» («There are three or four
possible scenarios that will bring down the empire. One possibility is a
war with Iran»).