Dieudonné n’en espérait pas tant
11/01/2014 La quenelle de Dieudonné a plongé le Gouvernement-Poire
français et les médias-Système de l’Hexagone dans un profond délire.
Jeudi soir, le spectacle de l’humoriste a fini par être interdit à
Nantes alors que personne ne l’avait jamais vu. En France, c’est la
première fois qu’on puni
préventivement un crime sur le simple soupçon
qu’il pourrait être commis. Toutes les chaînes de télévision ont
célébré, c’est le mot, l’évènement comme la
Libération de Paris. Porté par
ce bouillonnement hystérique, les idéologues de cette nouvelle chasse
aux sorcières ont d’ores et déjà annoncés qu’ils ne comptaient pas en
rester là. Pour peaufiner leur lynchage, ils pointent désormais
l’Internet, où Dieudonné peut encore sévir. Une dérive aux conséquences
liberticides potentiellement vertigineuses.
On s’interroge. Jusqu’où le nouveau petit roquet du Gouvernement
français Manuel Valls (on croirait
le clone de Sarkozy), va-t-il aller dans sa croisade contre
Dieudonné. L’abrutissement-alignement total des médias-Système lui donne
les coudées franches en tous cas. Personne,
à de très rares exceptions près,
ne s’est en effet risqué à s’indigner d’une dérive liberticide qui
pourtant saute aux yeux. Sur I-Télé, seul
le dessinateur Plantu
a eu le courage de relever le défi en tenant tête à un Finkelkraut au
bord de la crise de nerfs.
A qui le tour ?
Encore une fois, libre à chacun de se faire sa propre opinion sur le
contenu des spectacles de Dieudonné. C’est la substance même de ce que
l’on nomme «liberté d’expression», et que tout le gotha français avait
toujours renvendiqué à l’envi en citant Voltaire.
Or il ne fait aucun doute qu’une telle mesure, qu’un tel lynchage
organisé dans une telle ampleur, par un pouvoir et une presse-Système
unit comme un seul homme, a quelque chose d’orwelien, de stalinien.
Alors inévitablement, on s’interroge.
Et l’on se demande quel spectacle de quel artiste ; quel meeting de quel
opposant politique ou antisystème sera, demain, la cible de cette
nouvelle machine à écraser, à réduire au silence,
y compris sur Internet,
et dont Dieudonné vient d’essuyer les plâtres.
Dans un premier temps en tout cas, la réponse semble devoir rester
confinée à l’antisémitisme réel ou supposé des uns et des autres. C’est
ce que semblait conseiller un représentant de Valeurs Actuelles au soir
de l’évènement sur I-Télé en faisant l’éloge d’un
rapport de Jean-Christophe Rufin
préconisant de «s’attaquer à
l’antisionisme radical, source de l’antisémitisme moderne».
La prochaine étape de la dérive en marche semble donc devoir être
l’interdiction pure et simple de toute critique à l’encontre de l’Etat
d’Israël, seul Etat vertueux du Moyen-Orient
comme chacun sait.
Et ensuite?
Double standard
Partant, cette formidable concentration de moyens médiatiques,
politiques et judiciaires mobilisés contre l’antisémitisme de Dieudonné
laisse songeur, dès lors qu’on la compare avec le soutien inconditionnel
que l’élite politico-médiatique
française avait offert, et offre toujours,
au répugnant racisme antimusulman
de Charlie Hebdo sous prétexte
de liberté d’expression.
Un double standard sur lequel l’hystérie du Gouvernement-Poire de
Hollande et de son agité de service Manuel Valls vient de braquer de
fameux projecteurs.
Dieudonné n’en espérait pas tant.
PS : La fièvre monte
Manuel Valls juge donc que la quenelle est «un
geste antisémite»
et deux lycéens qui l’avaient osé dans leur lycée viennent d’être
exclus de l’établissement.
On s’approche donc d’une criminalisation de la quenelle...
Parallèlement, la
cyberguerre est déclenchée.
Le mot de la fin sera un
savoureux lapsus…