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La Chute de l'homme dans l'algorithme (épisode XIII)
La frontière, le Système et le porno (épisode XII)
Retour sur le fiasco libéral (épisode XI)
En finir avec la double conjuration de Washington et de Bruxelles (épisode X)
Intelligentsia et servitude globalisée (épisode IX)
Ukraine-Russie: quand l’Empire tombe le masque (épisode VIII)
Marché-Système en déroute: petit survol d’une grande crise (épisode VII)
L’Empire US, vers l’internationale totalitaire en chantant (épisode V)
L’«infestation», ou la guerre du Système contre les citoyens (épisode IV)
Essai: pourquoi notre Hyper-Titanic va couler (épisode III)
Une suite à la bataille contre le Système (épisode II)
Essai: de la bataille contre le Système (épisode I)
Hyper-puissance et absence de sens (épisode 0)
mais aussi...
De la chute de l’Empire à la surfusion du Système
L'Empire, le docteur Kübler-Ross et la Syrie
Comment le Bloc atlantiste a construit la guerre en Syrie
L'irrésistible montée en puissance de l'Iran
Israël-Iran: de l'allié sous Prozac à l'ennemi "rationnel"
UE-Hezbollah: à terroriste, terroriste et demi
Sortez le pop-corn !
07/06/2017 Quel enchaînement mes amis ! Quelle déferlante !
Quelle diarrhée d’ampleur cosmique ! Depuis le soft-coup d’Etat qui a
permis à l’oligarchie apatride de placer son «Loup de Wall Street» à
l’Elysée, ça n’arrête pas. Le Système nous ballotte du cocasse au
tragique, puis du pathétique à la bouffonnerie la plus crasse avec le
même allant quasi primesautier. Les sommets de l’OTAN et du G7 qui
partent en sucette; Trump qui se fait la malle de l’Accord de Paris;
Londres qui est attaquée par des barbus comme toujours connus de la
police et/ou liés aux barbouzes; et enfin des bédouins soutenant le
terrorisme qui accusent d’autres bédouins soutenant le terrorisme... de
soutenir le terrorisme. Du caviar. Un beau bordel en fait, de plus en
plus bordélique d’ailleurs, comme seul peut en produire un Système en
pleine décomposition. Un Système conçu comme une gigantesque bombe à
fragmentation qui n'en finit pas d'exploser sous nos yeux ébahis. Sortez
le pop-corn ! >>La
suite
France: vers le triomphe de la caste des
Surmorts ?
25/04/2017 En fait on n’y croyait pas. Naïfs que nous sommes,
nous avons réellement pensé un instant que les sondages étaient truqués
tant il nous paraissait inconcevable que des gens normaux puissent
vouloir soutenir le produit Macron®, poulain avéré de la caste des
Surmorts, obscène petit commis-voyageur vide et glacé de l’oligarchie
apatride. Et puis patatras. Le voilà qui triomphe au premier tour.
L’immense opération d’ingénierie sociale lancée pour fabriquer le
consentement à sa candidature avait donc fonctionné, prouvant
indubitablement que grâce à sa toute puissance financière et à son
contrôle quasi total des merdias français désormais, l’oligarchie
pouvait se fabriquer un présidentiable sur mesures et surtout l’imposer
dans les têtes, les esprits et finalement les urnes.
>>La suite
Trump rentre dans le rang, ou pas
10/04/2017 La rébellion de Trump contre l’Etat profond US
est-elle terminée? C’est en tout cas ce que laisse penser la salve de
missiles tirés sur la Syrie après le «false flag» chimique du 4
mars, de même que l’envoi quelques heures plus tard d’un
porte-avions vers la péninsule coréenne pour menacer Pyongyang. A en
juger par ces soudaines gesticulations militaires, le
non-interventionnisme prôné par le candidat Trump n’est plus qu’un
souvenir. L’Etat profond l’a apparemment fait rentrer dans le rang, le
forçant à emboîter le pas des Bush Senior, Doobleyou, Clinton ou Obama,
en bon petit toutou du Parti de la guerre et du Complexe militaro
industriel. L’ordre est donc apparemment rétabli et l’Empire de la
guerre à nouveau à la manoeuvre. Comme de bien entendu, la caste politico-merdiatique
occidentale a applaudi ce «reset», notamment à grands renforts d’éditos
humides pour dire son soulagement d’assister enfin au grand «retour du
gendarme du monde». Pourtant, un léger doute subsiste.
>>La suite
Les atlantistes repartent à l’attaque en
Syrie
06/04/2017 Et c’est reparti pour un tour. Sonnés par la reprise
d’Alep en décembre dernier, les atlantistes n’avaient plus trop le cœur
à l’ouvrage pour soutenir encore leurs «coupeurs de tête modérés» en
Syrie. L’arrivée d’un Trump annoncé comme mieux disposé à l’égard de
Moscou avait aussi ajouté à la torpeur générale. Les pourparlers
d’Astana avançaient péniblement mais avançaient. Londres, Paris et
l’Etat profond US croyaient de moins en moins à leur chance de pouvoir
rallumer efficacement l’incendie syrien. On commençait même à balbutier
au plus haut niveau que le «départ d’Assad n’était plus une
priorité» (1). Et puis patatra! Voilà que la divine surprise survient
quelques jours après ces déclarations. Une attaque chimique, une vraie,
dans toute son horreur, avec ses gosses qui étouffent la bave aux lèvres
en plein «prime time». La totale ! Le coup de fouet magique ! Et soudain
l’espoir de renverser la table par une énième flambée d’hystérie
atlantiste concertée, c’est-à-dire surtout un énième foutage de gueule
d’ampleur cosmique. >>La
suite
Le «fake World» se rebiffe
23/02/2017 C’est la tendance lourde du moment ! La traque aux
«fake news», ces «fausses nouvelles» qui inonderaient les réseaux
sociaux et tromperaient des citoyens trop crétins pour faire le tri; qui
auraient déjà permis l’élection de Trump et menaceraient désormais les
bonnes et vertueuses démocraties de la Vieille Europe, la plupart du
temps sous l’impulsion coupable de hackeurs ricanant sur des claviers
forcément cyrilliques. Toute la volaille médiatique, les géants du web
et l’establishment politique ont donc sonné une charge transatlantique
de manière parfaitement synchrone (je dis ça je ne dis rien)
pour tenter de conserver le monopole de la Vérité. Tout le sel de la
chose vient du fait que, globalement, ceux qui jouent ici les vierges
outragées sont justement les principaux fournisseurs officiels de fake
news planétaires. Le «fake World» se rebiffe.
>>La suite
La chute de l’homme dans l’algorithme
De la bataille contre le Système
(épisode XIII)*
10/02/2017 Bientôt les hommes cesseront de s’aimer, tomberont
amoureux de machines, deviendront un temps des objets connectés parmi
d’autres avant de disparaître, de se fondre dans une ultime étreinte
technologique censée les «augmenter», mais qui aura surtout raison de
leur humanité. C'est ce que les adeptes hallucinés du transhumanisme
appellent la «Singularité», ce moment d'inflexion où les progrès
exponentiels de la technologie infesteront l'homme pour en changer la
nature et donner naissance au Surhomme tant attendu, enfin libéré de ses
limites biologiques. Selon certains transhumanistes, cette «Singularité»
pourrait même survenir d'ici à 2030 déjà, et les progrès stupéfiants que
nous annoncent régulièrement les apprentis-sorciers de l'intelligence
artificielle rendent plausible ce calendrier. Il faut dire que la voie
est toute tracée. On voit mal ce qui pourrait en effet contrarier cette
échéance. Notre contre-civilisation ultralibérale est psychologiquement
formatée pour accepter et même souhaiter la disparition de notre si
imparfaite humanité, et son impératif libéral justement lui interdit
tout simplement de questionner les (r)évolutions technologiques puisque
ce serait contraire à l'un de ses dogmes qui veut que l'«on arrête
pas le progrès».
>>La suite
Trump contre les globalistes
03/02/2017 La panique est totale, l’angoisse cosmique. Trump
va-t-il faire exploser la planète ? Provoquer la disparition des
espèces ? Celle de notre galaxie dans un immense trou noir ? Va-t-il
détruire l’univers ? Pire ! Rendre accidentellement sa liberté à
l’Europe ? Toute la vertueuse élite globaliste, ses merdias et son
internationale progressiste sont littéralement saisis d’effroi devant le
gouffre d’incertitudes qui vient de s’ouvrir. Alors on gronde,
s’offusque, on appelle même à l’assassinat de l’importun et, dans
l’intervalle, on manifeste bruyamment son secret désir de revenir en
arrière, de rétablir la caste certes génocidaire mais ô combien
rassurante d’avant: des Clinton, des Bush ou même de l’inénarrable Obama
qui, en embuscade, semble attendre son heure à la manière d’un président
légitime qui aurait été renversé par on ne sait quel coup d’Etat. Bref,
le monde entier est au diapason : Trump le déplorable doit disparaitre
pour que la cash-machine de l’oligarchie planétaire des globalistes
puisse continuer à fonctionner.
>>La suite
2017, le grand basculement ?
06/01/2017 L’effondrement de l’Empire atlantiste et de sa
contre-civilisation tourne au tragi-comique. Le spectacle est tellement
désolant que l’on se surprend même à éprouver une certaine gêne devant
la petitesse des acteurs pris au piège de cet épilogue pourtant
historique. La gêne par exemple de voir le minuscule Obama se
ridiculiser encore davantage en donnant des coups de pieds rageurs dans
son château de sable; de voir aussi la volaille merdiatique occidentale
s'obstiner à piailler en perdant ses dernières plumes de crédibilité; de
voir encore la panique des prétendants au trône hexagonal devant leur
propre vacuité; de voir enfin la sublime élite européenne se persuader
qu’elle a encore un rôle à jouer. La gêne en somme de voir toute la
caste dirigeante de l'hyper-Titanic atlantiste s’avilir jusqu’au
grotesque pour arracher encore au temps qui les vomit quelques lambeaux
de vie. 2017 descend pourtant sur leur nuque comme un impeccable
couperet. L'année du grand basculement ?
>> La suite
Le Bloc atlantiste au bord de la crise
de nerfs
13/12/2016 On en espérait pas tant. En quelques semaines
seulement, le Bloc altantiste a fait un saut qualitatif remarquable sur
l’échelle Richter du désordre. De la panique intégrale déclenchée par
l’élection du déplorable Trump à la débandade des coupeurs de têtes
modérés d'Alep-est, le joli petit monde du néolibéralisme militarisé
prend l'eau de toutes parts. Alors forcément le Bloc réagit, sur-réagit
même, avec le savoureux avantage que dans la précipitation, les
marionnettistes de la pantalonnade ambiante ne prennent même plus la
peine de camoufler un tant soit peu leurs manigances. Tout se fait ainsi
à ciel ouvert, y compris le pire, le honteux, le normalement inavouable,
et il n’y a qu’à se baisser pour ramasser les pépites. Inutile de dire
que c’est évidemment sur le pont du Titanic US que l’on récolte les plus
grosses. Ainsi, entre la CIA qui entre en guerre contre le FBI en
essayant de renverser Trump avant même son entrée en fonction, et le
Congrès qui vote des livraisons d'armes aux terroristes d’al-Qaïda
supposés responsables des attentats du 11 Septembre, on surnage en plein
vaudeville à l’échelle planétaire. Du caviar on vous dit. L’implosion
est proche.
>>La suite
Syrie: le dernier massacre de l’Empire ?
29/11/2016 En octobre dernier, Moscou et Damas ont accepté une
énième trêve «humanitaire» voulue par l’Oncle Sam pour sauver ses barbus
coincés dans la poche d’Alep-Est. Durant plus de 3 semaines, la Russie
n’a opéré aucune frappe aérienne, se contentant d’effectuer un
méticuleux travail de renseignement tout en organisant des couloirs
humanitaires pour permettre l’évacuation des civils. De leur côté, les
coupeurs de têtes modérés du Bloc atlantiste empêchaient la population
de les emprunter, se réarmaient et se regroupaient pour préparer une
grande offensive destinée à briser le siège d’Alep-Est. Lancée à la fin
octobre, l’opération a finalement tourné au baroud d’honneur et, début
novembre, la riposte des troupes syriennes et du Hezbollah a totalement
renversé la situation. Trois semaines plus tard, l’enclave est
aujourd’hui brisée et sur le point de tomber. Avec la prise d’Alep,
c’est la fin des derniers espoirs occidentaux de renverser la vapeur.
Durant près de 6 ans, l’Empire US et ses succursales d’Europe et du
Golfe ont ainsi déversé des hordes de djihadistes sur le pays,
permettant au passage l’avènement de Daesh dans une énième opération de
regime-change aussi ratée et sanglante que les précédentes.
>>La suite
De la démocratie-spectacle à la
démocratie-tramway
22/11/2016 Le Système a peur. Depuis quelques semaines, sa
petite machinerie à dominer pourtant si bien huilée se ramasse des
pelletées de sable à travers les rouages. Pensez donc ! Le peuple à
l’outrecuidance de se torcher ouvertement avec le papier à musique de sa
démocratie-spectacle, votant soudain pour des gens «déplorables» pas
prévus dans la partition, déjouant ses pronostics, ridiculisant ses
hérauts. Et voilà que tout l’édifice menace dès lors de partir en
sucette, «Brexisé» et «Trumpisé» jusqu’à la garde, avec menace de paix,
de retour à la souveraineté des nations et tout le toutim. Or le Système
peut tout tolérer, sauf de voir sa sainte direction remise en cause,
surtout par des sans-dents. Alors il montre les siennes de dents, qu’il
a fort longues et belles avec l’haleine glacée qui va avec, en décrétant
la mobilisation générale pour rappeler qu’il ne peut y avoir
d’alternative au paradis néolibéral globalisé où flottent ses troupes de
bobos nomades, cool, hype et augmentés. Et surtout pour prévenir que la
démocratie comme la patience du Système a ses limites, qui pourraient
bien avoir été atteintes désormais.
>>La suite
Trump menacé d'une «révolution orange»
14/11/2016 C’est une missive édifiante. Elle est signée des
«présidents» de l’UE et se veut une lettre de félicitations au POTUS
nouvellement élu, Donald Trump. Or ce courrier banal en apparence
contient entre les lignes un véritable ultimatum au trublion
anti-Système à qui il est dit en substance: «Ok, vous nous avez bien
eu, mais maintenant voici la Règle: ou vous vous soumettez, ou nous vous
détruisons.» Bien sûr, les opérateurs-bouffons de la succursale
européenne que sont les signataires Tusk et Juncker ne sont dans cette
affaire que les messagers transparents de l’oligarchie du Système
néolibéral atlantiste. Mais en cette période de flottement à la tête de
l’Empire US, il fallait bien rappeler officiellement Donald Trump à
l'ordre en lui précisant les règles du jeu dans la «cour des grands» où
il vient de pénétrer par effraction. De l'autre côté de la tenaille,
c'est l’inépuisable Soros qui s'occupe de faire monter la pression aux
Etats-Unis en organisant l’agitation des habituels bobos de service,
pour bien faire comprendre au presque 45ème président US qu’il n’est pas
à l’abri d’une «révolution orange» s’il ne rentre pas dans le rang. Le
Système sort donc l'artillerie lourde, mais son effondrement reste
pourtant inéluctable et il a lieu sous nos yeux.
>>La suite
Et si l’Empire s’effondrait le
9 novembre ?
26/10/2016 Si aucune «surprise» de type guerre totale ou remake
du 11 Septembre ne vient empêcher sa tenue, l’élection présidentielle
étasunienne devrait tenir toutes ses promesses sismiques. Quelle que
soit l’issue de la farce, on voit mal en effet comment elle ne
déboucherait pas sur une crise majeure et potentiellement fatale pour
l’Empire. Que le trublion Trump l’emporte, qu’il concède la victoire à
la furie du Parti de la guerre Hillary, ou qu’il la conteste en cas de
tricheries malhabiles: tous les scénarios possibles disposent chacun
d’une charge explosive dévastatrice qui pourrait faire du 9 novembre le
jour où l’Empire s'est effondré, ou à tout le moins où les premiers pans
de l'édifice ont commencé à dégringoler. Et disons d’entrée de jeu notre
conviction que les Etats-Unis étant désormais une puissance éminemment
dissolvante et responsable des pires guerres et atrocités qui ont
ensanglanté le monde ces dernières décennies, un tel effondrement
représenterait une forme d’apaisement et pour tout dire une véritable
chance de salut pour The Rest of the World.
>>La suite
Un aberrant désir de guerre
13/10/2016 Le pire n’est jamais garanti dit-on. Certes. Sauf
que c’est exactement ce que l’on devait dire avant le déclenchement de
la Première, puis de la Deuxième guerre mondiale. Et persiste pourtant
cette sorte de naïveté qui fait penser à beaucoup que non, finalement
non, «plus jamais ça», plus jamais 20 puis 60 millions de morts au nom
de la Patrie, c’est-à-dire pour le profit des industriels et des
banksters. Or depuis le coup d’Etat perpétré en Ukraine par les
barbouzes de l’OTAN, l’Empire US et ses laquais européens n’ont eu de
cesse de créer toutes les conditions d’une guerre majeure contre la
Russie (et donc la Chine), utilisant parallèlement toute la vermine
médiatique aux ordres de part et d’autre de l’Atlantique pour préparer
les peuples à l’inéluctable, à l’indicible, en leur assénant
quotidiennement leur dose de haine antirusse. Et les menaces ne cessent
de gagner en intensité. Sans parler de l'épisode dérisoire d'un Flanby
voulant traîner le Président russe devant la CPI, le Général Mark
Milley, chef d’état-major de l’US Army, vient ainsi de déclarer à
l'adresse de Moscou: «Je veux être clair pour ceux qui, dans le
monde entier, veulent détruire notre façon de vivre, nous vous
détruirons» ["We will beat you harder than you have ever been
beaten before"]. Plus que jamais, le Bloc atlantiste sous commandement
US est ainsi saturé d’un aberrant désir de guerre que renforce en lui
l’évidence de son déclin.
>>La suite
Le Système en mode panique
28/09/2016 Les masques ne tomberont pas plus bas. Obama qui met
son veto à une loi autorisant les poursuites contre les Saoudiens qui
ont financé l’inside job du 11 Septembre; l’attaque contre les troupes
syriennes pour permettre une offensive de l’Etat islamique à Deir
ez-Zor; puis la soudaine hystérie des merdias-systèmes pour condamner
l’offensive de Damas à Alep: il est désormais clair pour tous que les
atlantistes sont les alliés de Daesh en Syrie, et plus largement des
barbus de tous poils au Moyen-Orient. Reste que la mobilisation
politico-merdiatique contre la Russie et Damas atteint cette fois des
proportions si délirantes qu’il faut se demander si la pègre néolibérale
dirigeante ne se prépare pas à renverser la table en cherchant, en
désespoir de cause, une confrontation directe avec la Russie. Car le
dossier syrien n’est que l’un des fiascos en cours parmi une multitude
d’autres. >>La suite
La frontière, le Système et le porno
20/09/2016 Dans cette grande entreprise
d’abolition de l’Homme qui définit notre contre-civilisation, la
frontière est l’ennemi. Pas seulement la frontière qui dessine les
contours de la Nation, mais la frontière au sens large, qui différencie
le beau du laid, le bon du mauvais, le bien du mal. La frontière aussi
quand elle se fait membrane autour des cellules, où se niche le plus
intime de la Vie. La frontière encore entre la chair et la technologie,
entre l’homme et la machine. Toutes ces frontières subissent les assauts
haineux du Système néolibéral dans sa volonté de tout niveler, de tout
soumettre. Mais c’est probablement la frontière entre les genres, en
tant qu’ultime verrou à l’atomisation complète de la cité, qui subit
l’attaque la plus massive, la plus dévastatrice, la plus prometteuse en
matière de désintégration sociale. Libération détournée de la femme,
théorie du genre, culture porno: ou comment il ne sera bientôt plus
possible aux hommes et aux femmes de s’aimer, pour le plus grand profit
du Marché. Petit essai.
>>La suite
Killary en passe d’exploser en vol
12/09/2016 Ce n’est pas seulement un symbole, c’est un signe !
Prise d’un soudain malaise, Killary Clinton s’est effondrée dimanche sur
les lieux mêmes de la démolition contrôlée des tours jumelles du World
Trade Center 15 ans plus tôt. Elle en a été évacuée pendue aux bras de
son staff, totalement dans le cirage, la tête roulant sur ses épaules,
désarticulée comme un pantin grotesque, offrant l’image d’une extrême
faiblesse sur ce lieu-symbole de la guerre éternelle US où elle se
devait d’apparaître en chef de guerre invincible. «Coup de chaleur» puis
«pneumonie»: son service de com’ a menti comme il se doit et comme il
pouvait pour éteindre l’incendie. Mais la santé de Killary – déjà
largement questionnée – devient désormais un enjeu aussi sensible dans
sa campagne que le poids des casseroles qu’elle charrie. La
presse-Système et ses petits rampants bien-pensants n’ont pas fini de
s’étrangler à cette nouvelle, mais il est de plus en plus probable que
le trublion Trump devienne le prochain POTUS.
>>La suite
Notre hyper-Titanic pied au plancher
27/07/2016 A la veille de cette pause estivale, le bilan
semestriel de la grande crise terminale de notre contre-civilisation est
tout simplement effarant. Partout l’accélération du désordre se
confirme, phénoménale. Implosion et fuite en avant de l’UE; perspectives
de dislocation US; risques accrus de guerre de haute intensité contre la
Russie; désordre migratoire chaotique; dissémination métastatique locale
des guerres occidentales au Moyen-Orient: toutes les sous-crises de
notre grande crise terminale atteignent leur «plus haut», comme diraient
les néolibéraux aux commandes de notre vertueux Titanic. Quelques jours
après le carnage de Nice et la série d’attentats en Allemagne,
l’assassinat abject d’un paisible prêtre octogénaire est même venu
ouvrir encore un peu plus la voie à la guerre civile dans l’Hexagone,
situation dont le pouvoir ne peut hélas que tirer profit. Tour
d’horizon.
>>La suite
Nice et leur écrasante responsabilité
18/07/2016 Nice. Des dizaines de vies broyées. Trois jours de
deuil pour un carnage de plus. Un carnage attendu, programmé. Et la
caste dirigeante des «Surmorts» d’exhumer ses slogans de l’après
Bataclan, déjà resucés de l’après Charlie, slogans à peine retouchés,
juste «actualisés» par des services de com’ flanqués de leur demi-molle
de circonstance à l’idée de pouvoir faire à nouveau dans le pathos, le
martial, le sur-présidentiel. «Je suis... la France... les
terroristes... nous ne cèderons pas... la démocratie... la liberté...
notre mode de vie... nous ne nous laisserons pas... la république...
danger... riposte... la guerre... longtemps... la guerre... toujours.»
Mais de ce côté-ci de l’écran, du côté de la vraie vie on n’écoute plus,
on entend même plus. On les regarde, sidéré, avec une vague envie de
gerber, sur eux, sur ceux qui les servent, qui les soutiennent, qui les
animent, sur ce monde qu’ils nous fabriquent, ce monde qui rétrécit, se
rabougrit, sombre, se noie, lentement. Et derrière la nausée qui montent
deux évidences: leur écrasante responsabilité et leur insondable
impuissance.
>>La suite
L’effondrement US en mode turbo
08/07/2016 Nous avons toujours pensé que l’implosion des USA
marquerait le coup d’envoi de l’effondrement final du Système néolibéral
atlantiste. Or aujourd’hui, il n’y a plus que les pixels de la narrative
hollywoodienne qui permettent encore de masquer la réalité d’un Empire
en plein naufrage. Et les choses s’accélèrent à une vitesse phénoménale.
Devant la perspective d’une probable victoire de Trump face à une
Clinton politiquement déjà morte, la pègre washingtonienne panique et
tente maintenant d’allumer des contre-feux partout où elle le peut, à
l’intérieur en cherchant à provoquer une guerre civile raciale dans le
pays et, à l’extérieur, en accélérant la mécanique de confrontation
directe avec la Russie. Avec des résultats tellement incertains que
plusieurs Etats, comme le Texas et la Californie, préparent déjà leur
version locale d’un «brexit» pour échapper à l’incendie qui menace de
tout emporter de ce pays faussaire.
>>La suite
Danger de
guerre: l’appel désespéré de Poutine
23/06/2016 Pendant des années, Washington a prétexté la «menace
iranienne» pour déployer son fameux système anti-missile en Europe de
l’Est. Ensuite, la réhabilitation de Téhéran l’a contraint à changer de
fable et le coup d’Etat fomenté en Ukraine a finalement permis de
désigner la véritable cible de tout le dispositif: la Russie. Les
ficelles de l’affaire sont énormes et tout cela est fort bien documenté
même si les «merdias» occidentaux, propriétés de milliardaires apatrides
affiliés au Parti de la guerre atlantiste, ont déversé leur propagande
pour désigner le responsable de tous nos maux, le super-méchant Poutine
donc. Mais la réalité aujourd’hui est que les Etats-Unis menacent la
Russie depuis le territoire européen avec des missiles désormais
opérationnels et capables d’une attaque nucléaire de première frappe.
Dans une vidéo saisissante, Vladimir Poutine lance donc un appel presque
désespéré à une brochette de «journalistes» internationaux en leur
disant en substance: «Mais arrêtez de mentir, dites la vérité à vos
peuples sur le danger imminent qui nous menace tous !»
>>La suite
La grande
crise, en phase terminale
08/06/2016 Le dénouement approche-t-il? Sur le Vieux-Continent,
la France s’est enfin réveillée, poussée à bout par le mépris de classe
et la bassesse d’une élite dévoyée. Politiciens, médias et intellectuels
sont désormais conspués dans un même crachat antiSystème. A ce sursaut
nécessairement symbolique dans ce pays-symbole par essence s’ajoute,
partout, le rejet massif de cette Europe des banksters, des lobbies et
des technocrates glacés qui lamine les peuples. Enfin, à l’étage
supérieur de la fusée-Système, ce même rejet de la caste dirigeante pave
la voie à une présidentielle US explosive pour l’Empire, qui semble dès
lors envisager les pires extrémités pour sauver sa tête. Partout dans le
sanctuaire du Système atlantiste, le développement de ce climat
insurrectionnel terrifie désormais la pègre néolibérale dirigeante,
créant une tension inédite, radicale, qui préfigure des bouleversements
décisifs et impose d’envisager les développements les plus
extraordinaires.
>>La suite
Retour sur le
fiasco libéral
(de la bataille contre le Système, épisode XI)
10/05/2016 Alors qu’il est pratiquement assuré que le bulldozer
Trump affrontera la va-t-en-guerre Killary dans une présidentielle US au
potentiel désormais explosif pour le Système, nous avons décidé de
laisser un peu l’actualité de côté pour revenir sur le fiasco libéral
qui a conduit notre contre-civilisation occidentale dans l’impasse
mortifère où elle est encagée désormais. Car où que porte le regard, les
signaux sont aux rouges. La guerre hégémonique pour les dernières
ressources fait rage, la planète et les espèces suffoquent sous
l’impératif de croissance éternelle et la démocratie n’est plus qu’un
vernis dans la plupart des pays de notre vertueux monde-libre. Le modèle
de société juridico-marchand du libéralisme, dans sa version ultime
néolibéale, représente ainsi un fiasco complet, presque un «fait social
total». Ne restent plus que les slogans furieux et la fuite en avant, le
syndrome Titanic donc, pour une capitainerie hallucinée psalmodiant
qu’il n’y pas d’alternative à la croissance et au progrès éternels, à la
production et à l’accumulation de masse en attendant, enfin, le glorieux
avènement d’une société mondiale unique, sans frontières ni race ni
culture ni identité, où un magma de bobos-nomades flotteront dans la
paix du Marché, tous défoncés à la même came consumériste. Sauf qu’en
réalité le meilleur des mondes est déjà parti en sucette. Rien ne va
plus. Alors comme toujours, on fonce tête baissée en croisant les doigts
et en serrant les dents, histoire sans doute de forcer encore un peu le
sourire avant le «grounding» final.
>>La suite
Killary
Clinton flinguée par un tir ami?
20/04/2016 Les plumitifs de la presse-Système en ont
carrément des coliques. Trump l’ignoble, l’abominable, vient de cueillir
New York comme une fleur. Pensez-donc, 60% des suffrages républicains
dans la Ville des villes, la Mecque du libéralisme triomphant et de la
cool attitude. Trump n’est donc plus seulement plébiscité par des
rednecks consanguins du Ku-Klux-Klan, mais aussi par des new-yorkais
«hype» et «smart», des potes de Carrie Bradshaw et de Jennifer Aniston !
Là, rien ne va plus. Et c’est même pire que ça en a l’air. Car dans l’un
de ces retours de manivelle coutumiers de notre époque virevoltante,
notre chère Killary Clinton se profile désormais comme une victime
collatérale des fameux Panama-papers. De là à penser que Trump a
désormais toutes ses chances, s’il n’est pas assassiné entre temps bien
sûr, de devenir le prochain POTUS... Certes, l’hypothèse flanque de
l’urticaire à toute notre caste libérale et à son clergé médiatique et,
pourtant, Trump l’ignoble, l’abominable donc, pourrait bien être le seul
à pouvoir éviter la guerre, la grande, vous savez, celle dont on vous
dit qu’elle ne pourrait plus survenir et qui, pourtant, pointe son nez.
>>La suite
Europe : sous
la terreur, le naufrage
23/03/2016 «L'Union européenne et les institutions
doivent rester et resteront unies face à la terreur.» Au lendemain
des attentats de Bruxelles, c’était le message du président Juncker.
C’était aussi celui des Cameron, Flanby et autres Kaiser bien sûr,
évidemment relayé à pleins poumons par leur clergé médiatique. On passe
du Je suis Paris au Je suis Européen. Soit. Sauf que
cette posture révèle surtout que toute cette petite caste sent
confusément que ça va mal, très mal, pour cette Union et ces
institutions «qui doivent rester unies» envers et contre tout,
même les peuples. L’écran de fumée provoqué par les attentats va certes
lui permettre de cacher le naufrage, d’appeler à resserrer les rangs.
Mais peut-on resserrer longtemps les rangs derrière le vide?
>>La suite
Trump le
détonateur
07/03/2016 Aux Etats-Unis, le succès dévastateur du
trublion Trump commence à faire sérieusement paniquer l’establishment. A
Paris, la même panique saisit la caste dirigeante qui se voit désormais
conspuée voire insultée dès qu’elle ose quitter ses palais. De part et
d’autre de l’Atlantique, la machine à enfumer est en train de serrer.
Les «sans-dents» se rebiffent et refusent même de marcher à la
culpabilité. Dans leurs courriers des lecteurs comme dans leurs
talk-shows tapissés de sourires hargneux, les gardiens du prêt-à-penser
contemporain sont eux aussi renvoyés dans les cordes et découvrent,
effarés, qu’en toute logique plus personne ne les distinguent plus de
leurs maîtres. Le rejet de la caste dirigeante et de son clergé
médiatique est partout massif, global, sans nuances. Alors Trump? Elvis?
Le Pen ou Astérix for Président? Oui, «n’importe qui sauf
vous», ose la plèbe. Après on verra bien.
>>La suite
Potus 2016:
un casting au potentiel dévastateur
01/02/2016 Après les huit ans bling bling du libidineux
Clinton, les huit ans de sang du corporate-pantin Doobleyou, nous
achevons donc les huit ans de vide absolu de Barak Hussein Obama,
premier Président «noir» des Etats-Unis, mais uniquement cela. Huit ans
durant, le bonhomme se sera en effet contenté de paraître, de cultiver
dans un même élan son image, ses abdos et sa famille-potiche pour
survendre la fiction hollywoodienne de son personnage. Huit ans durant,
il aura ainsi été sublime et martial jusqu’au grotesque dans chacune de
ses apparitions, parfaitement dressé par une armée de
communicants-nounous à jouer comme personne du rythme, des intonations
et des silences de ses récitations, à s’indigner ici, ou à pleurnicher
là, pour émouvoir la ménagère et humidifier la groupie de rédaction avec
sa «human touch» de papier glacé. Huit ans de communication pure donc,
huit ans de simulacre, de vide, huit ans pour rien. Barak Hussein Obama
n’aura même pas été un mauvais président. Il n’aura rien été du tout. Et
c’est sur ce vide sidéral que s’engage désormais le casting pour le
prochain Potus, avec un potentiel cette fois réellement dévastateur.
>>La Suite
De la chute
de l’Empire à la surfusion du Système
23/12/2015 L’expérience est étonnante. Vous mettez une
bouteille d’eau au congélateur environ 2 heures et demie puis vous la
ressortez délicatement. Vous constaterez que l’eau est toujours liquide
bien que sa température soit largement descendue en-dessous de zéro. Il
suffit alors d’un simple choc sur la bouteille pour que l’eau se
transforme instantanément en glace. L’effet est saisissant. C’est la
«surfusion». Cette «transition de phase» brutale peut aussi s’appliquer
à la biologie comme aux sociétés humaines. Ainsi, à l’image de l’eau de
notre bouteille, le Système néolibéral américaniste qui a produit notre
contre-civilisation se trouve-t-il déjà bien en-dessous du degré zéro
fatidique. Malgré son apparente normalité, il est ainsi dans un état de
désorganisation totale et un simple choc pourrait suffire à provoquer
son effondrement. La chute de l’Empire US, aujourd’hui en phase
terminale, sera à n’en pas douter le choc décisif en question.
>>La suite
Essai :
Bowling for Bataclan
28/11/2015 Dans les tueries du 13 novembre à Paris, on
était peut-être bien plus proche de Bowling for Columbine que
du jihad des flippés de Daesh. Ce ne sont en effet pas djihadistes
syriens ou irakiens mais des jeunes issus de la voyoucratie des ghettos
français qui ont massacré aveuglément d’autres jeunes dans une folie
meurtrière hors sol où le délire islamiste n’aura finalement été qu’un
prétexte. Il est fort probable d’ailleurs qu’aucun d’eux n’ait jamais lu
le Coran, et que leur compréhension de l’Islam s’est arrêtée à la
quatrième de couverture d’un Que sais-je et aux slogans
prémâchés des webmasters islamistes. Ces assassins étaient ainsi d’abord
des jeunes ignorants, délinquants pour la plupart, bêtes et méchants,
frustrés, égarés, revanchards et haineux d’être tenus à l’écart du
paradis consumériste boboïsé qu’incarnaient à leurs yeux les victimes du
Bataclan. Coutumier d’une ultra-violence devenue la norme chez les
jeunes de banlieues mais pas seulement, ils semblent donc surtout avoir
endossé le costume djihadiste pour se donner une identité et une place
dans une société où ils n’en ont pas, pour donner un sens à leur vie
dans une société qui ne leur en propose aucun.
>>La suite
Vite, il faut
sauver Daesh des Russes!
25/11/2015 Le grand élan cosmique pour une vertueuse
coalition contre l’ennemi commun Daesh n’était bien évidemment que du
flan. A peine dix jours après les tueries de Paris et l’appel à l’union
sacrée d’un Président-Poire français éberlué, Washington a rapidement
calmé les audaces du toutou et remis tout le monde dans le rang. Comme
avant, la Russie et Bachar al-Assad restent donc les ennemis à abattre,
bien loin devant Daesh que l’on va continuer à instrumentaliser dans la
région. Accessoirement, Ankara a également volé au secours de l’Etat
Islamique en abattant un bombardier russe, histoire de faire comprendre à
Moscou qu’on ne touche pas impunément à la poule aux œufs d’or. Il est
vrai que c’est via la Turquie que le groupe terroriste écoule son
pétrole et assure ainsi une grande partie de son financement, offrant au
passage une rente confortable à Ankara tout en fixant les rebelles
kurdes. Ce nouveau front sert d’ailleurs si bien les intérêts US qu’on
ne serait même pas étonné d’apprendre qu’ils ont poussé la Turquie à la
manœuvre. Bref, on l’aura compris, Daesh rend décidément trop de
services à trop de gens pour qu’on laisse la Russie nous en débarrasser.
>>La suite
L’improbable
coalition contre Daesh
17/11/2015 Ainsi donc, le Président-Poire français s’en
va finalement en guerre, bombardant les troupes de Daesh dans leur fief
de Raqqa. Pour ne pas admettre trop vite que son soutien zélé à la
politique US criminelle de regime-change en Syrie a non seulement aidé à
l’avènement de Daesh, mais conduit aux attentats de Paris, Flanby a bien
sûr réaffirmé son rejet de Bachar al-Assad. Mais l’affaire semble
désormais pliée. Il faudra faire avec. Et plutôt deux fois qu’une. Seul
Bachar, et ses alliés iraniens et du Hezbollah, ont en effet les bottes
nécessaires pour nettoyer la place. Du fond de son immense désarroi, le
Président-Poire s’est donc vu contraint d’en appeler à une grande
coalition incluant même la Russie honnie, ce qui témoigne de l’ampleur
du virage opéré, même s’il est évident que c’est en adjoint du shérif US
que Flanby conçoit son engagement. Reste qu’on se demande comment tout
ce petit monde, chacun avec ses ambitions divergentes, va bien pouvoir
cohabiter dans le ciel syrien.
>>La suite
Tuerie à
Paris, premiers constats à chaud
14/11/2015 Premiers constats à chaud au lendemain du
massacre barbare revendiqué par Daesh à Paris, et qui a fauché 130 vies
innocentes (beaucoup de blessés sont encore dans un état grave).
Où nous rappelons d’abord les causes de l’avènement du terrorisme
islamique en général, et de Daesh en particulier, et où nous essayons
d’évaluer les différents impacts possibles du carnage.
>>La
suite
Déprimé,
l’Empire rêve de 3e guerre mondiale
10/11/2015 Sauf rebondissement, il semble donc assuré
qu’un attentat a bel et bien provoqué le crash de l’Airbus A321 russe,
entraînant le massacre de près de 230 innocents. Au-delà du manque
indécent d’empathie de la presse bobo-atlantiste pour des victimes
civiles dès lors qu’il s’agit de Russes, la première chose qui frappe
dans cette affaire est la rapidité des représailles djihadistes contre
la Russie. L’attentat survient en effet à peine un mois après le début
des frappes lancées par Poutine, alors que les Etasuniens bombardent
«impunément» Daesh-EI depuis plus de 13 mois. C’est la confirmation s’il
en était besoin que Washington et Daesh sont en réalité des alliés au
moins objectifs sur le théâtre d’opérations syrien, sans parler de la
coopération avérée des USA avec al-Qaida. L’attentat contre l’Airbus
vient ainsi s’ajouter à la longue liste des crimes contre l’humanité
issue des relations incestueuses entre Washington et le terrorisme
international. Pourtant, malgré le déchaînement de violence que
Washington fait pleuvoir sur le Moyen-Orient depuis 20 ans dans sa folle
tentative de le «remodeler», le contrôle de la région est en train de
lui échapper définitivement. Alors, au fond de sa profonde dépression,
l’Empire en vient à rêver de 3e guerre mondiale.
>>La
suite
Danger de
paix en Syrie
02/10/2015 La presse-Système bobo atlantiste peut à
nouveau se lâcher. Pensez-donc, après avoir sauvagement attaqué et
envahi l’Ukraine puis arraché la Crimée, voilà que le très très méchant
Poutine vient encore de jouer l’un de ses sales tours contre la paix
mondiale, la démocratie universelle, la liberté cosmique et la défense
de la baudroie des abysses. Depuis mercredi en effet, la Russie
s’emploie à écraser les gangs de tueurs qui plongent la Syrie dans
l’enfer depuis quatre ans et demi maintenant. Plutôt positif à première
vue non? Sauf que comme l’a déclaré sans sourciller le néocon américain
McCain, Moscou aurait «frappé des groupes armés et entraînés par la
CIA» (SIC). Il est vrai que contrairement à la fumeuse coalition
atlantiste Obama-Hollande, la Russie n’entend faire aucune différence
entre les bouchers d’al-Nosra (copains de Fabius), d’al-Qaïda
(copains de la CIA) ou de Daesh (copains de plus personne).
Pour la première fois depuis le début du chaos initié par les puissances
occidentales dans le pays, la Syrie a donc une vraie chance de commencer
à voir le bout du tunnel, si toutefois on laisse faire Moscou.
>>La suite
La 3e
Guerre, ou quand l’imagination invite à reprendre le pouvoir
23/09/2015 Une fois n’est pas coutume, entrefilets
vous parle aujourd'hui d’un roman, une sorte d’ovni qui se dévore comme
un polar mais qui est pourtant bien plus que cela. La 3e guerre
de Stéphanie Aten nous raconte en effet l’affrontement final entre des
altermondialistes parfaitement organisés (enfin), et la caste des
Surmorts qui pilotent le Système néolibéral mondialisé. Servi par une
intrigue pleine de rebondissements et une écriture nerveuse, le bouquin
a aussi l’immense mérite de décrire avec justesse les techniques du
Système pour briser les nations, capter leur richesse et réduire les
populations en esclavage au profit d’une hyper-classe apatride. A la
fin, bien sûr, la caste des prédateurs mord la poussière dans un final
jouissif. A l’heure où l’éducation à l’impuissance tourne à plein
régime, l’ovni de Stéphanie Aten nous prend ainsi à revers pour nous
inviter à croire que oui, le renversement de la pègre néolibérale qui
conduit notre monde à la ruine est possible.
>>La suite
La crise des
migrants comme révélateur d’infamies
16/09/2015 Tout simplement ahurissant. Tout ce qui
touche à la crise migratoire qui submerge l’Europe aujourd’hui est
ahurissant. Ses causes et les responsabilités qui vont avec d’abord,
systématiquement passées sous silence par les medias-Système. Le cynisme
absolu du Kaiser européen Merkel ensuite, qui après avoir jeté sans état
d’âme le peuple grec aux ordures du capitalisme triomphant, tente de se
faire passer pour un Robin-des-bois alors qu’elle dégouline
d’arrière-pensées intéressées. Enfin, la gestion désastreuse d’une crise
hautement prévisible pourtant, par une Europe qui oscille entre le
droit-de-l’hommisme débilitant des salons parisiens côté Ouest, et une
furieuse envie de tirer dans le tas côté Est. La crise des migrants
comme révélateur d’infamies en somme.
>>La suite
Le 11 Septembre, journée des merdias et de la propagande d’Etat 11/09/2015 Histoire de marquer le jour anniversaire de 14 ans d'enfumage médiatique destinés à imposer la plus invraisemblable des fables jamais pondue pour étouffer un false-flag, entrefilets vous renvoie à sa page dédiée, ainsi qu’à cette vidéo humoristique qui renferme plus de vérités que vous n’en trouverez jamais dans tous les articles et reportages de la presse-Système traitant du sujet. En prime, un petit débat organisé par des pilotes français qui posent de bonnes questions. Et enfin, en guise de dessert, encore et toujours le cas du troisième gratte-ciel (WTC7) abattu par les 2 avions (eh oui) qui constitue la preuve la plus flagrante de la supercherie, sauf pour Le Monde, Libé, Canal+ ou Arte bien sûr..
L’Empire US
et la possibilité d’un épilogue
13/08/2015 C’est tout à fait extraordinaire. Au moment
où chacun se félicite de la signature de l’Accord sur le nucléaire
iranien, Obama himself nous avertit qu’en fait tout cela pourrait bien
se terminer par une guerre. En cause? La crise d’hystérie qui saisit le
grand hôpital psychiatrique washingtonien et son appendice israélien
(ou est-ce l’inverse?) depuis sa signature. Sous la poussée de
néocons et de sionistes majoritaires au Congrès US, celui-ci pourrait en
effet rejeter l’Accord d’ici au 20 septembre prochain, ce qui
«laisserait l’administration américaine face à une seule option, nous
dit BHO, une autre guerre au Moyen-Orient». Oui mais voilà, dans la
configuration actuelle avec une UE exsangue et encagée dans la Guerre
Froide 2.0 déjà imposée par Washington, les Etats-Unis risquent de se
retrouver forts dépourvus lorsque le moment de partir au front sera
venu. Possibilité d’un épilogue.
>>La suite
Daesh/EI,
miroir de notre infamie
11/08/2015 Sa vertueuse tentative de «remodelage du
Moyen-Orient» ayant, comme prévu, accouché du monstrueux incendie que
l’on sait, le Bloc atlantiste occidental est contraint de s’adapter pour
tirer encore profit du chaos. L’allié saoudien ayant perdu de sa superbe
(trop mouillé dans le terrorisme, plus assez de pétrole, en passe
d’être submergé par Daesh/EI) l’idée lui est donc venue de
réhabiliter l’Iran, pourtant ennemi juré de l'Occident triomphant depuis
35 ans. Même le chiisme tant méprisé de ses ayatollahs se voit tout à coup paré de
toutes les vertus au détriment du sunnisme marchand des Saoud, soudain
tombé en disgrâce. Du statut de dangereux fanatiques, les Iraniens sont
ainsi en train de passer à celui d’«Occidentaux de l’Orient»
(SIC), pour reprendre une prétentieuse formule que Régis Debray pensait
sans doute flatteuse. Sauf qu’à y regarder de plus près, le Bloc
atlantiste est largement plus proche, idéologiquement parlant, de la
barbarie de Daesh/EI que de la finesse d’esprit des Iraniens. Tentative
de décryptage.
>>La
suite
Le
Système-zombie et la crise migratoire
06/08/2015 On dit que l’enfer est pavé de bonnes
intentions, et c’est là toute l’histoire de la modernité occidentale et
de son libéralisme triomphant. Ainsi, le Marché et le Droit étaient
censés venir à bout de l’Histoire et de ses guerres par l’avènement
d’une humanité nouvelle sans autre aspiration que la réalisation des
désirs particuliers de chacun. L’échec est total. Non seulement la
modernité occidentale à la sauce libérale conduit le monde à la ruine;
non seulement elle organise méthodiquement la guerre de tous contre tous
dans une tentative désespérée de faire cohabiter tous les égoïsmes
concurrents; non seulement elle réussit le tour de force de multiplier
les conflits locaux ou régionaux et de paver la voie au retour des
grandes guerres qu’elle prétendait éviter; mais elle exige aussi d’être
adorée et considérée comme un modèle de vertu indépassable, glissant dès
lors inexorablement vers ce totalitarisme dont elle se croyait également
l’antidote. La faillite est donc complète, parfaite et pour tout dire
exemplaire. Pourtant, cette modernité pervertie, cet empire libéral
mondialisé devenu «Système», aligne une puissance de feu telle désormais
qu’il ne peut même plus s’effondrer naturellement. Reste dès lors une
sorte d’empire déjà mort mais incapable de mourir tout à fait en même
temps, un Système-zombie en somme, croulant sous le poids des crises
qu’il engendre, qu’elles soient écologique, géopolitique, économique ou,
comme aujourd’hui, migratoire.
>>La suite
Retour à
Séoul
19/07/2015 Une nouvelles galerie photos d'entrefilets.com
>>Voir
En finir avec
la double conjuration de Washington et de Bruxelles
(de la bataille contre le Système épisode X)
26/06/2015 «Le seul ennemi du peuple, c'est son
gouvernement.» Cette phrase prêtée à Danton résonne aujourd'hui d'une
tragique actualité dans une Europe aux relents totalitaires. Le projet
européen a en effet échappé aux nations et à leurs peuples pour
accoucher d’un monstre glacé piloté par des technocrates sans âme.
Gangréné par un capitalisme-terminal façon Goldman-Sachs, il rançonne
désormais sa population, poussant des peuples entiers
dans la précarité pour satisfaire la voracité de ses parrains. Au plan
extérieur, il est totalement soumis à son souteneur étasunien qui
utilise dès lors librement son sol pour y exporter ses passes d’armes,
en attendant d’y régurgiter ses OGM et son hamburger aux hormones à
grand coups de TTIP. Pour reprendre le contrôle de leur destin et
échapper à la guerre, les peuples d'Europe vont donc devoir en finir
avec cette double conjuration de Washington et de Bruxelles.
>>La
suite
Intelligentsia et servitude globalisée
(de la bataille contre le Système, épisode IX)
16/06/2015 Que le Marché-Système dévore le monde quitte à
disparaître avec lui est cohérent vis-à-vis de sa nature. Que les
théoriciens de cette machine à épuiser l’univers s’emploient à défendre
l’indéfendable l’est aussi. Ce qui l’est moins en revanche, c’est de
constater que l’intelligentsia dite de gauche soit devenue une pièce
maîtresse de la fabrique à consentement dudit Système, et en favorise
même les dérives par son «grand œuvre» de formatage des esprits et de
déconstruction sociale. Mais comment en est-on arrivé là? Comment se
fait-il que le parti des salonards parisien, les plumitifs de Libé, du
Monde ou les gentils animateurs de Canal+ ou d’ARTE produisent avec les
autres médias dominants une seule et même bouillie idéologique, appelant
aux mêmes transgressions, aux mêmes guerres, aux mêmes haines, aux mêmes
divisions voulues par le Marché-Système? Comment cette intelligentsia
a-t-elle pu trahir le peuple et ses propres idéaux pour jouer les
porteurs d’eau de la pègre du Capital apatride dans sa version
terminale? Tentative d’éclairage.
>>La suite
Ukraine: vous
en reprendrez bien une tranche?
09/06/2015 En vitesse, juste un petit mot sur la triste
farce en cours en Ukraine. Comme nous l’avions pronostiqué dans notre
dernière livraison, la guerre est sur le point d'y reprendre. C’est que les
Etats-Unis et leurs laquais européens veillent en effet au grain pour
assurer le pourrissement de la crise et la montée aux extrêmes contre la
Russie. L’offensive lancée par Kiev, mais officiellement attribuée aux
séparatistes comme il se doit, est arrivée à point nommé juste à la
veille du fameux G7 (tiens, comme avec la FIFA…), fournissant ainsi le
prétexte à nos inénarrables élites pour annoncer le maintien voire
l’aggravation des sanctions contre le décidément très méchant Poutine.
Et bien sûr, toute la caste des clercs de la presse-Système en rajoute
jusqu’à la nausée pour soutenir la farce. And the winner is...
>La suite
Du «flash
totalitaire» français au stroboscope US
22/05/2015 On dirait une accélération filmée au ralenti.
En vision panoramique, on voit la multiplication exponentielle des
crises qui agitent la scène géopolitique mondiale. Et si l’on zoome sur
une crise ou sur l’autre, on observe que toutes, absolument toutes,
s’aggravent et s’amplifient par la grâce d’une lente mécanique de
pourrissement quasi automatique. Moteur de ce désordre globalisé : un
Système atlantiste en décomposition qui, comme pris dans des sables
mouvants, précipite sa disparition d’autant plus vite qu’il s’agite en
tous sens. C’est que l’effondrement de sa contre-civilisation se
fracasse désormais à la fois contre la montée en puissance des pays
émergeants; et contre le mur des contradictions de son modèle
néolibéral. Comme attendu, le Système atlantiste cherche dès lors à
persévérer dans son être par la guerre à l’extérieur (1), et la
dérive totalitaire à l’intérieur. Et là, du «flash» français au
stroboscope US, les choses se précisent.
>>La suite
Ukraine-Russie: quand l’Empire tombe le masque
(de la bataille contre le Système, épisode VIII)
15/04/2015 Il y a des moments comme cela où la vérité
surgit soudain, et vient brièvement parasiter l’écran de fumée de la
vertueuse narrative propagée par les médias-Système. L’effet est
toujours saisissant, jubilatoire même. Le 3 février dernier, le
directeur de la fameuse agence privée de renseignement Strafor, George
Friedman, nous a donc offert l’un de ces moments devant le Council on
Foreign Relations de Chicago. Evoquant sans complexe la stratégie de
domination globale de l’Empire US, il a parlé de l’opération menée
actuellement par les Etats-Unis pour fracturer l’Eurasie et empêcher
ainsi la constitution d’un bloc concurrent euro-asiatique, détaillant à
cet égard le rôle-clé des USA dans la déstabilisation de l’Ukraine. Il a
aussi stigmatisé cette Europe «qui n’existe pas» où seule l’Allemagne
compte, bref, toutes ces sortes de choses qui n’ont rien à voir avec la
bouillie pour les chats que vous sert la presse-Système subventionnée au
quotidien. Moment rare donc, riche d’enseignements, où tout est dit de
l’ivresse de puissance d’un Empire froid comme l’acier, sans âme et donc
sans état d’âme.
>>La
suite
Marché-Système en déroute: petit survol d’une grande crise
(de la bataille contre le Système, épisode VII)
02/04/2015 Depuis une vingtaine d’années, la succession
phénoménale de crises qui secouent le monde connaît une accélération
exponentielle en termes de nombre comme d’intensité. Que ce soit au
niveau écologique, sanitaire, alimentaire, économique ou géopolitique,
toutes les coutures du monde connu semblent en train de craquer
quasiment en même temps. C’est que toutes ces crises n’en forment en
réalité qu’une seule, gigantesque: celle de l’effondrement d’un
Marché-Système poussé dans ses ultimes excès par la folle gouvernance
US.
>>La suite
Accord sur le
nucléaire iranien
02/04/2015 Or donc, il semble que les grandes lignes d'un
accord sur le nucléaire iranien aient été trouvées à Lausanne. Les
prolongations décidées au-delà de la date butoir initiale prouvent en
tous cas que Washington tenait fermement à aboutir à un tel accord, cela
au grand dam de ses alliés historiques saoudien et israélien. Est-ce à
dire qu'une réorientation stratégique est en cours dans un Moyen-Orient
où les Américains, après avoir plongé la région dans le chaos depuis 20
ans, décideraient de s'appuyer désormais sur l'Iran chiite pour
redresser la barre? L'intervention précipitée de Riyad au Yémen trahit
en tout cas la nervosité des Saoudiens à cette perspective. Il se peut
aussi que Washington cherche simplement à noyauter Téhéran par la
séduction plutôt que par la force. Mais quelle va être la réaction de
l'entité sioniste, dont l'alliance désormais avérée avec les terroristes
sunnites en Syrie la place dès lors du mauvais côté de l'échiquier?
Quelle va être la réaction des néocons étasuniens qui n'en finissent
plus de vouloir bomb bomb bomb Iran?...Cette nouvelle donne
ouvre une nouvelle séquence intéressante mais, intuitivement, on se dit
que, avec leur finesse légendaire, les USA devraient se débrouiller pour
que toute l'affaire parte en sucette assez rapidement. A suivre donc...
Interview
exclusive du général Michel Aoun: «Utiliser des terroristes pour
faire plier al-Assad est très dangereux»
09/03/2015 Depuis des décennies, le Liban fait figure
d’entonnoir pour toutes les crises qui secouent le Moyen et le
Proche-Orient. Riyad, Washington et Israël y déploient une influence
désastreuse en instrumentalisant le féodalisme et le confessionnalisme
qui restent la plaie du pays. Quinze ans après la fin de ce que l’on a
faussement appelé la «guerre civile libanaise», le pays cherche encore
son salut et reste plus que jamais l’otage des grands-jeux régionaux.
Chef du Courant Patriotique Libre, le général Michel Aoun se bat sans
relâche pour l’unité et la souveraineté de son pays. Patient et résolu;
inspiré mais pragmatique, visionnaire autant qu’incorruptible, cet homme
d’exception pourrait devenir le prochain Président du Liban, mettant
ainsi fin à 8 mois de vacance de la Présidence. Il a accepté de répondre
aux questions d’entrefilets.com. Interview exclusive.
>>La suite
Alors, prêts
à la guerre pour sauver le Système US?
05/03/2015 Le déploiement en Ukraine de plusieurs
centaines de tueurs de la 173ème brigade aéroportée de l’US Army devrait
être achevé dans quelques jours (1). C’est un développement dont la
portée symbolique est énorme. Il signifie que les USA sont désormais
militairement engagés dans la guerre qu’ils ont déclenchée en Europe
avec le coup d’Etat de Maïdan, en février 2014. A Washington, l’envoi
d’armes à la junte de Kiev est à nouveau sur la table, réclamé
aujourd’hui à cor et à cri par le Pentagone. La grande guerre contre la
Russie doit avoir lieu, avec ou sans l’aval de ces foutus laquais
français ou allemands qui n’en finissent plus de traîner la patte. Et
vous, êtes-vous prêts à la guerre pour sauver le Système US?
>>La suite
Du rêve
éveillé de Stratfor à l’assassinat de Nemtsov
03/03/2015 Véritable «CIA privée», le groupe Stratfor
conseille aussi bien l’administration US que des patrons de
multinationales désireux d’opérer quelques nouvelles rapines
«abroad» en limitant les risques. C’est une agence qui compte. Ses
prévisions sont donc un excellent baromètre non pas de la «vérité de
la situation», loin s’en faut, mais de la perception US de
cette situation. Et là, la grande «Prospective 2015-2025» que vient de
nous pondre Stratfor vaut son pesant de cacahuètes : effondrement de la
Russie ; fragmentation de l’Europe ; reflux chinois et, bien sûr,
triomphe total d’un Empire US plus puissant et prospère que jamais.
L’analyse de Stratfor est si grossièrement biaisée que si elle ne dit
rien de ce qui pourrait advenir, elle révèle beaucoup des ambitions
stratégiques qui commandent actuellement aux actions de l’Empire.
Ambitions au service desquelles Nemtsov est peut-être devenu une victime
expiatoire.
>>La suite
Comment
Washington, Tel-Aviv et Riyad travaillent à la création d’un Etat
Islamique docilisé
29/01/2014 Le fameux croissant chiite qui va de Téhéran
au Sud-Liban, en passant par Bagdad et Damas, reste plus que jamais la
bête noire des Etats-Unis, d’Israël et des pays du Golfe. Aujourd’hui,
ce triumvirat et leurs laquais travaillent d’arrache-pied à la création
de facto de cet Etat islamique qu’ils prétendent combattre. En réalité,
la campagne de bombardements en cours ne sert qu’à en fixer les futures
limites géographiques. Ensuite, la zone ainsi créée sera «docilisée» par
un océan de pétrodollars et l’extermination des récalcitrants. But final
de l’opération: créer un ventre mou régional sunnite qui permette enfin
de casser physiquement ce diable d’axe chiite et affaiblir ainsi à la
fois l’Iran, le Hezbollah et par ricochet le Hamas palestinien.
>>La suite
«Tous
Américains», «Tous Charlie», tous en guerre !
23/01/2015 Deux semaines après le massacre de Paris et
le déclenchement de l’immense opération de brainwashing «JeSuisCharlie»,
la poussière des émotions retombe enfin et on commence à mesurer
l’étendue des dégâts. L’instrumentalisation jusqu’à la nausée de
l’affaire a fonctionné à merveille. Le cadavre politique Flanby et sa
cour ont ressuscités dans les sondages et, surtout, la mobilisation
complète de la machinerie politico-merdiatique hexagonale a provoqué une
sorte de «reset» permettant l’incorporation instantanée de la France
dans le grand délire islamophobe du choc des civilisations US. Au plan
intérieur, la tentation totalitaire est bien réelle avec une classe
dirigeante qui a d’ores et déjà réduit la liberté d’expression à
l’expression de ses seules opinions.
>>La suite
Le Charlie’s
Sytem Magic Tour
12/01/2015 Or donc, nous voici à nouveau contraint de
jouer les esprits chagrins ; de ne pas célébrer la vertueuse communion
cosmique des âmes dans la foulée du massacre survenu dans la rédaction
de CharlieHebdo. Sauf que voilà, on y est pas arrivé. Pourtant, le
massacre nous avais nous aussi horrifié. Certains de nos amis, que nous
respectons et même admirons, ont immédiatement revêtu le sublime
uniforme. Mais rien y a fait. On y est pas arrivé. Evidemment, défiler
derrière Netanyahu et le tueur en chef de l’OTAN… mais on pouvait quand
même faire la part des choses, non? Mais non, rien n’y a fait. C’est que
la séquence prise dans son ensemble puait finalement un peu trop. A
moins que...
>>La suite
Les amis des
«Amis de la Syrie» chez CharlieHebdo?
08/01/2014 On peine à imaginer la terreur et l’effroi
absolus qu’ont pu ressentir les membres de CharlieHebdo dans les minutes
qui ont précédé leur exécution, mercredi en plein cœur de Paris. Une
banale séance de rédaction puis, soudain, des cris, des cagoules, des
armes qui rugissent, des balles qui fracassent; c’est la guerre qui
explose tout autour et ses éclats qui emportent tout, la chair, les os,
puis les vies. En un instant, la salle de rédaction de CharlieHebdo
n’est plus à Paris mais à Alep, à Homs, à Damas, où depuis trois ans des
dizaines de milliers de Syriennes et Syriens connaissent la même
horreur. Tous les jours, eux aussi sont arrachés de la banalité de leur
vie pour être exterminés par les bouchers d’al-Nosra et affiliés, dont
Fabius nous assure que «sur le terrain, ils font du bon boulot».
Aujourd’hui, leurs émules ont fait leur «boulot» au cœur de Paris. Reste
à savoir pour le compte de qui.
>>La suite
2014, l’année
où l’Empire a refusé de mourir dans son lit
15/12/2014 On espérait un peu naïvement que l’Empire US
mourrait dans son lit. Il n’en est rien. Gangrené par sa faillite
financière, morale et sociale, il décline bien sûr comme prévu et le
Système atlantiste avec lui. Sauf que tout se passe beaucoup plus vite
qu’attendu. Saisi de panique, l’Empire a donc mis à profit l’année 2014
pour semer partout le chaos pour tenter de conjurer son déclin, allant
jusqu’à construire toutes les conditions d’une Troisième guerre
mondiale. Il aura évidemment pris soin de fixer l’épicentre de la chose
loin de son sanctuaire, avec l’assentiment d’une élite européenne de
groupies-technocrates, et autres idiots utiles, encadrés par un
proconsul allemand rétabli dans sa grandeur. 2014
aura donc été l’année d’un emballement stupéfiant et d’une montée aux
extrêmes terrifiante, l’année où l’Empire aura refusé de mourir dans son
lit, ouvrant une nouvelle séquence historique plus folle que jamais.
>>La suite
Contre
l’abolition de l’homme
(De la bataille contre le Système, épisode VI)
14/11/2014 Certains livres vous tombent dessus comme un
météore dont l’impact n’est que lumière. C’est ainsi qu’au détour d’un
échange avec un éditeur Suisse installé à Paris, j’ai entendu parler
pour la première fois de «L’abolition de l’homme», un bouquin fulgurant,
d’une actualité sidérante, pourtant écrit durant la Seconde guerre
mondiale par l’auteur irlandais C.S. Lewis. L’écrivain y démontre que le
rejet de toute morale universelle, le subjectivisme absolu de notre
modernité en somme, a conduit notre civilisation à remplacer l’éducation
des individus par leur «conditionnement» à des valeurs détachées du réel
et qui, à terme, conduisent à la «capitulation de la Nature humaine» au
profit d’une élite de surmorts. L’occasion idéale d’un épisode VI donc,
à notre série «De la bataille contre le Système»…>>La
suite
L’avertissement de Sotchi
ou le véritable choc des civilisations
07/11/2014 Et c’est reparti. Le bourrage des urnes
encore chaud, la junte de Kiev a entamé la relance de sa guerre dans
l’Est de l’Ukraine en accusant les séparatistes. Et bien sûr, le Bloc
atlantiste bombe à nouveau le torse contre la Russie. Alors que rien ne
semble plus pouvoir arrêter cette délirante montée aux extrêmes, il nous
paraît utile de revenir sur le discours fondamental prononcé par
Vladimir Poutine à Sotchi, le 24 octobre dernier, dans le cadre du Club
Valdaï. Un discours largement occulté par nos merdias comme il se doit,
et dans lequel le Président russe entérine la rupture forcée d’avec le
Bloc atlantiste, situant avec une lucidité décapante la vérité de la
situation de notre époque. Un discours qui est aussi un avertissement :
les règles du jeu ont changé. Le véritable choc des civilisations est
là, bien loin des billevesées néoconservatrices de Samuel Huntington.
>>La suite
Ras-le-bol
russe, l'UE à la croisée des chemins
17/10/2014 Cette fois, les Russes en ont marre.
L’interminable campagne d’agressions du Bloc atlantiste, jusqu’à la
vulgarité des injures proférées ces derniers jours, ont convaincu Moscou
qu’il n’y avait plus rien à espérer de l’Ouest. Le dégel n’est plus à
l’ordre du jour. Pourtant connu pour sa pondération, le premier ministre
Medvedev l’a signifié en s’interrogeant publiquement sur la «santé
mentale» d’Obama après que celui-ci ait osé ranger la Russie dans
la catégorie des «menaces contre l’humanité», avec Daesh et
l’Ebola. Poutine himself a ensuite été jusqu’à lancé un avertissement,
certes encore à fleuret moucheté mais néanmoins très clair, sur un
risque de conflit nucléaire. Sourd et aveugle, le Bloc atlantiste n’a
rien compris de ce revirement. La rupture entre les deux géants est
pourtant consommée. Coincée entre les deux, l’Europe est à la croisée
des plus importants chemins de son Histoire.
>>La suite
Le Système
est nu, la pression monte
14/10/2014 Problème. Tout le génie du Système
néolibéral, à la sauce américaniste, est d’avoir réduit la démocratie à
l’opposition théâtralisée des profils gauche-droite d’un même parti
politique à sa botte. Seulement voilà, l’arnaque est éventée ; la
critique se libère et s’affirme jusqu’à venir parasiter les
grands-messes d’enfumage de nos chers merdias de masse. Moments certes
encore rares, mais ô combien savoureux, comme cet exposé décapant du
professeur de droit et d’économie Etienne Chouard sur France2, dont nous
vous proposons une transcription commentée. Sa diatribe antiSystème a
fait comme on dit le buzz sur internet, démontrant s’il en était besoin
que sa grille de lecture est de plus en plus partagée par le souverain
grugé, le peuple donc. Le Système est nu, la pression monte.
>>La suite
De Kiev à
Damas, une même folie
23/09/2014 On sentait évidemment le coup venir depuis
des semaines. Destinées à émouvoir la ménagère de plus de 50 ans et le
militant de base de l’UMPS mondial, les fausses décapitations de
citoyens US (1) puaient en effet le casus belli à plein nez. Stopper la
barbarie de l’EI/Daech par des frappes forcément chirurgicales en Irak
et en Syrie? Vaste plaisanterie quand nombre de pays de la coalition
montée à la hâte par Washington, pour se la jouer «communauté
internationale», figurent parmi ses principaux bailleurs de fonds. Vaste
fumisterie lorsque sous prétexte de sauver des minorités dont on
favorise le martyre depuis des années, on cherche surtout à achever la
trop résistante légalité syrienne pour affaiblir la Russie et permettre
au Bloc atlantiste de conserver son hégémonie mondiale.
>>La suite
11 Septembre,
Journée officielle des «merdias» et du mensonge d’Etat
11/09/2014 Histoire de marquer le 13ème anniversaire de
la plus formidable opération d’enfumage jamais réalisée, entrefilets.com
propose d’instituer désormais la date du 11 Septembre comme «Journée
officielle des «merdias» et du mensonge d’Etat». Après le fascinant
montage du 11 Septembre 2001 et les fausses ADM irakiennes ; après la
vraie-fausse révolution syrienne et la fameuse attaque chimique bidon;
après les faux bombardements de Kadhafi sur sa population ; après la
fausse révolution ukrainienne et la manipulation autour du crash du
MH17: franchement, il était injuste que face à tant d’efforts pour créer
cette réalité virtuelle, aucune journée ne soit dédiée aux merdias
pourvoyeurs du mensonge d’Etat. Injustice réparée donc.
>>La suite
L’Empire US,
vers l’internationale totalitaire en chantant
26/08/2014 Comme disait l’autre, les Etasuniens sont des
gens vraiment formidables, pour peu que l’on puisse faire abstraction
des morceaux de cervelles d’enfants qui pendouillent à leur parka. Et si
eux-mêmes y arrivent parfaitement, c’est que leur ascension en tant
qu’hyper-puissance mondiale s’est accompagnée d’une descente dans une
pathologie à mesure. Pathologie de la domination mêlant messianisme,
exceptionnalisme (version américanisée de l’élitisme israélien), ivresse
de puissance et, surtout, inculpabilité. Une pathologie protéiforme
terrifiante lorsqu’elle ronge l’âme d’un Empire disposant d’une capacité
technologique et d’une puissance de feu inégalés dans l’Histoire de
l’humanité, le tout dissimulé sous les paillettes hollywoodiennes et le
vernis d’une machine de propagande qui le font passer pour vertueux.
Décryptage.
>>La suite
De Kiev à
Fergusson, ou la crise terminale du Système
21/08/2014 L'année 2014 pourrait bien marquer le début
de la phase finale d’effondrement du Système. A chaque fois que sa
capitainerie atlantiste agit pour conjurer les crises qu’il a d’ailleurs
lui-même provoquées en amont, elle ne fait désormais qu’aggraver la
situation, ajouter davantage de chaos au chaos, davantage de désordre au
désordre. De l’Irak à la Syrie, de la Libye à l’Ukraine et jusqu’à
Fergusson, toutes ses initiatives, toutes ses ripostes sont autant de
bombes à sous-munitions d’où jaillissent systématiquement, c’est le mot,
de nouvelles crises, de nouvelles catastrophes générant à leurs tours
d’autres crises, d’autres catastrophes. Une véritable mécanique
d’autodestruction s’est enclenchée, qui échappe à tout contrôle.
>>La suite
Qui a
(encore) peur de la guerre nucléaire ?
07/08/2014 L’offensive antirusse de l’Etat profond qui gouverne les
Etats-Unis – c’est-à-dire l’appareil sécuritaire alliant CIA, NSA,
Pentagone et industries de l’armement –, est probablement le plus
grand danger que le monde moderne ait eu à affronter. Agitant le très
télégénique Obama au bout de ses ficelles pour faciliter le travail
d’enfumage de la presse-Système, il s’est totalement radicalisé ces deux
dernières décennies, à mesure que devenait inexorable un effondrement de
l’hyperpuissance US et de son système néolibéral. Aujourd’hui, pour ces
esprits en surchauffe obsédés par la préservation à tous prix de
l’hégémonie US, même l’option d’une «attaque nucléaire de première
frappe» n’est plus un tabou alors qu’autour de la crise ukrainienne, la
montée aux extrêmes se poursuit, et que le risque (désir?) de guerre
grandit à mesure.
>>La
suite
Folie et
cécité pour une nouvelle grande guerre?
30/07/2014 Washington vient de concocter un projet de
loi (loi S.2277 / «The Russian Aggression Prevention Act») qui
prépare ni plus ni moins le terrain à une guerre contre la Russie. Alors
j’aimerais comprendre.
>>La suite
MH17 : ou
l’hystérie de comptoir en guise de diplomatie
23/07/2014 «The finger point at Putin»; «Putin's rebels
blew up a plan»; «Putin's victims»; «Putin looters
rob Brit victims» ; «Putin killed my son», on en passe et
des meilleures comme on dit: le crash du MH17 a provoqué une
vertigineuse poussée de fièvre antirusse dans les tabloïds britanniques
mais pas seulement. Peu ou prou, c'est toute l'élite politico-médiatique
occidentale qui a cru l'heure de la curée venue pour clouer enfin
définitivement l'ours russe au pilori. Le tout bien sûr sans l'ombre
d'un début de preuve, mais il est vrai que l'hystérie de comptoir a
depuis longtemps succédé à la diplomatie dans le Bloc atlantiste. Et
même si de plus en plus d'éléments incriminent aujourd'hui l'armée
ukrainienne, les USA et leurs laquais européens continuent de
sanctionner et d'accuser, preuve de leur encagement dans une pure
politique d'agression. >>La suite
L'Etat tueur
israélien repasse sa «tondeuse à gazon»
13/07/2014 Le meurtre crapuleux de trois adolescents israéliens n'a
évidemment été qu'un prétexte au lancement de la dernière boucherie en
date de l'entité sioniste sur Gaza. Il n'y a guère que les abrutis ou
les vendus de la presse-Système pour s'interroger là-dessus. Et ce n'est
même pas la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale
qui a provoqué le déclenchement de l'opération «Bordure protectrice». Tout au plus, l'entente entre le Hamas et le Fatah n'aura fait
qu'«accélérer» une tuerie d'ores et déjà planifiée dans le cadre de la
stratégie israélienne dite «de la tondeuse à gazon».
>>La suite
«Mission
accomplished» : le désordre est partout !
13/06/2014 «Mission accomplished» : on se souvient de la déclaration
bouffonne de «W.» Bush à bord de l’USS Abraham Lincoln à propos de la
vertueuse libération de l’Irak. C’était le 1er mai 2003. Dix ans et un
million de morts plus tard, le soldat Ryan s’est carapaté sur la pointe
des pieds, laissant le pays à sa ruine et aux 800 morts mensuels de sa
guerre civile. C’est que l’Oncle Sam avait d’autres fers au feu, dont le
soutien des bouchers-djihadistes actifs en Syrie, parmi lesquels le
fameux groupe de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui marche
aujourd’hui sur Bagdad. Fameux bilan. Ajoutez à cela le bourbier afghan
; le ratage libyen ; les guerres larvées au Pakistan et au Yémen ou,
enfin, la nouvelle guerre froide déclenchée en Ukraine, et vous aurez
l’image assez fidèle d’une machinerie US productrice d’un chaos
phénoménal qui se propage partout comme un feu de brousse.
>>La suite
Farce
européenne
27/05/2014 «Choc», «séisme», «tremblement de terre» :
toute la presse-Système subventionnée y est allée de sa métaphore
apocalyptique pour s’horrifier de la percée des extrêmes lors des
élections européennes, et plus singulièrement de celle du FN en France.
Trémolos dans la voix ou tics nerveux dans l’œil, tous les apparatchiks
français ont alors juré comprendre l’«avertissement des électeurs»; juré
qu’ils allaient ramener le so called «projet européen» sur les rails,
sans que l’on sache trop lesquels d’ailleurs. Dans une allocution qui a
confiné au burlesque à force de se vouloir volontariste, Flamby-la-Poire
aura finalement synthétisé à merveille toute cette bouillie pour les
chats en affirmant qu’il fallait «continuer, car au bout du chemin il y
avait la réussite». Certes. Continuons donc.
>>La suite
Imperturbable, la Russie prépare le monde d’après
14/05/2014 La «Guerre Froide 2.0» voulue par les
Etats-Unis pour tenter de freiner leur déclin agit comme un accélérateur
historique. Trop lâche et trop faible pour renoncer au confort de sa
soumission, l’Europe a laissé passer sa dernière chance d’échapper à ses
geôliers et l’hystérie antirusse des dernières semaines a achevé de
convaincre Moscou que le point de non-retour était désormais dépassé
avec les Occidentaux. Imperturbable face aux provocations atlantistes,
la Russie prépare aujourd’hui le monde d’après. Elle a d’ores et déjà
entamé la dé-dollarisation de ses échanges, se prépare à sortir des
agences de notation et bat le rappel de ses alliés. Le compte à rebours
du grand chambardement a commencé.
>>suite
Enfumage
ukrainien : contre-propagande
30/04/2014 Pour faciliter le travail de ré-information
sur la crise ukrainienne, nous avons compilé ici les principaux éléments
à charge pour démonter la propagande de la presse-Système
bobo-atlantiste
>>La suite.
«Guerre
Froide 2.0»: un dangereux cache misère
24/04/2014 Après cinq ans de propagande antirusse
acharnée pour préparer les opinions publiques, le coup d’Etat de Kiev a
permis au Bloc atlantiste de redistribuer complètement la donne sur
l’échiquier géopolitique mondial. Sous l’impulsion des Etats-Unis, les
Occidentaux ont ainsi plongé le monde dans une «Guerre Froide 2.0»,
sorte de cache misère destiné à masquer l’effondrement de leur
puissance. Nous revoilà donc dans un monde bipolaire avec d’un côté les
méchants Russes et leurs alliés chinois et latinos en embuscade –le
BRICs pour faire court–, et de l’autre l’immensément vertueux Bloc
atlantiste. En jouant la surenchère, les Etats-Unis cherchent désormais
à fixer une guerre de basse intensité aux frontières européennes. Mais
la gestion de cette nouvelle crise pourrait bien être au-dessus de leurs
moyens.
>>La suite
Présidentielle libanaise : rien n’est perdu !
24/04/2014 Juste un petit mot à mes amis libanais pour
leur dire : Courage ! Rien n’est perdu. Il semble simplement que le
premier tour de la présidentielle, qui a vu l’assassin Samir Geagea
recueillir sa poignée de voies comme on reçoit un crachat, n’ait été
qu’une lamentable mise en scène orchestrée par le Courant du Futur pour
mieux se débarrasser ensuite de ce triste pantin. Les choses sérieuses
devraient donc commencer la semaine prochaine, mais risquent de prendre
du temps...
L’Ukraine, ou
le fabuleux auto-goal de l’UE
08/04/2014 Le suivisme de l’Europe dans la nouvelle
guerre froide lancée par les Etats-Unis est tout simplement effarant.
Les ficelles sont pourtant énormes. En phase d’effondrement, l’Empire US
a choisi de fracturer l’Eurasie en faisant de l’Ukraine une nouvelle
ligne de front Est-Ouest. L’idée est simple : dynamiter toutes
possibilités d’un rapprochement entre l’Europe et la Russie qui mettrait
immédiatement Washington sur la touche. Sauf que loin de permettre à
l’Oncle Sam de «perdurer dans son être» et son hégémonie, la manœuvre va
précipiter l’affrontement final entre l’Empire finissant et les pays
émergeants du BRICs. En endossant le rôle de toutou d’Obama, Bruxelles
est en train d’arrimer l’Europe au funeste destin du Titanic étasunien.
Bravo l’artiste
>>La suite.
En finir avec
les Etats-Unis, le dollar, l’OTAN
26/03/2014 Le coup d’Etat organisé par les Etats-Unis à
Kiev a aujourd’hui replongé le monde dans une nouvelle guerre froide.
Mais pour Washington, c’est tout bénéfice. Premièrement, cela permet
d’éloigner pour longtemps toutes perspectives d’un partenariat fructueux
entre l’UE et la Russie, qui porterait un coup fatal à l’hégémonie
étasunienne. Ensuite, sur le modèle du racket mafieux, cela permet aux
USA de renforcer l’illusion de leur nécessité comme protecteurs de
l’Europe, notamment au travers de l’OTAN. Enfin, l’opération permet
encore de garantir sur le long terme la faiblesse de l’UE, et de
préparer le terrain à son enchaînement final au boulet dollar avec le
monstrueux Traité Transatlantique en préparation. Le piège est presque
parfait.
>>La
suite
Ukraine, la
crise (d’hystérie) de trop?
18/03/2014 Le Bloc atlantiste nous a habitués depuis
longtemps à camoufler ses petites et grosses boucheries stratégiques
sous des océans de vertu outragée. Dressé sur ses ergots, il a ainsi
torturé l’Irak pour sauver les Irakiens ; saccagé l’Afghanistan pour
sauver les Afghans, dévasté la Libye pour sauver les Libyens ; ruiné la
Syrie pour sauver les Syriens etc… Sauf qu’à force de prétendre œuvrer
pour éclairer le monde de sa lumière forcément divine, il s’est enfermé
peu à peu dans un messianisme politique radical dont il ne contrôle plus
la dynamique. Prisonnier de ses «grands principes» supposés; encagé dans
son illumination permanente, il se retrouve aujourd’hui incapable de
freiner la surenchère que lui impose sa posture dans une crise
Ukrainienne qui pourrait bien être la crise de trop.
>>La suite
Ukraine :
enfumage et montée aux extrêmes
11/03/2014 Après l’enfumage généralisé qui a accompagné
les guerres d’Irak, de Lybie ou de Syrie, il ne faut pas s’étonner de
voir les médias occidentaux réécrire en direct l’Histoire de la crise
ukrainienne à l’encre de la plus grossière propagande. C’est que
l’idéologie gouverne aujourd’hui les rédactions bien plus sûrement que
le souci d’informer. Qu’importe donc que le coup d’Etat de Kiev ait été
réalisé grâce à l’appui de groupes néonazis ; qu’importe que
l’opposition ait sans doute eu recours à des snipers (de l’OTAN?)
assassinant tour à tour des policiers et des manifestants ; et
qu’importe au final qu’une bande d’oligarques pro-occidentaux corrompus
ait remplacé le clan pro-russe corrompu de Ianoukovitch. Des détails que
tout ceci. Obama et ses idiots utiles européens l’affirment : les Russes
sont les méchants de l’histoire. Si vous pensez autrement, c’est que
vous êtes un immonde complotiste, voire un crypto-communiste !
>>La
suite
L’Ukraine et
le Bloc atlantiste halluciné
04/03/2014 On aura tout vu, tout entendu. De
l’insignifiant Fabius qui évoque des «sanctions ciblées» contre
la Russie comme s’il s’agissait de la Lybie de Khadafi; en passant par
Angela Merkel murmurant à l’oreille d’Obama que «Poutine vit dans un
autre monde», jusqu’à Obama himself prétendant que la Russie
«est du mauvais côté de l’Histoire». Tout, vous dis-je, tout. Et
surtout les pires sottises. Car soyons clairs : oui, bien sûr, ce qui
s’est passé à Kiev les 21 et 22 février était un coup d’Etat. C’était
même tellement un coup d’Etat que l’accord signé entre Gouvernement et
«opposition» n’a pas vécu 20 secondes. Oui, bien sûr, les Russes qui ont
aidé à sa signature pour éviter la guerre civile en Ukraine ont été
roulés dans la farine. Oui encore, bien sûr, l’intervention russe en
Crimée était prévisible, voire légitime. Et oui enfin, bien sûr, d’avoir
ramené le monde aux pires heures de la guerre froide, avec possibilité
d’affrontement nucléaire, est de la responsabilité pleine, entière et
exclusive d’élites occidentales hallucinées.
>>La suite
L’Ukraine et
la révolution-miroir de Crimée
28/02/2014 Après avoir fomenté un coup d’Etat déguisé en
vertueuse révolution à Kiev, voici que le Bloc atlantiste et sa
presse-Système nous poussent des cris d’orfraie parce-que la Crimée
russophone semble tentée à son tour par sa propre «révolution». Le modus
operandi est pourtant le même : des milices armées prennent d’assaut des
bâtiments officiels et font plier les autorités sous la menace, le tout
recouvert d’un vernis révolutionnaire plus ou moins discuté ou
discutable. En termes purement qualitatifs, le «contrecoup» de Crimée
vaut donc bien le «coup» de Kiev. Mais la situation évolue d’heure en
heure et, sans préjuger de l’avenir des gesticulations en cours de part
et d’autre, il n’en reste pas moins que le bras de fer est désormais
engagé dans la région entre le Bloc atlantiste et la Russie, avec une
issue dangereusement incertaine.
>>La
suite
Ukraine : le
hasardeux regime change de l’UE
24/02/2013 Comme prévu, l’incendie attisé par le bloc
occidental depuis des semaines en Ukraine a échappé à tout contrôle. Et
c’est aux premiers moments d’un dérapage vers la guerre civile que les
pompiers-pyromanes européens, saisis de panique, ont finalement forcé
l’opposition à signer un accord avec le Gouvernement. Dans la nuit de
jeudi à vendredi, la petite phrase du ministre polonais Sikorski a bien
résumé l’urgence infinie dans laquelle chacun s’est retrouvé: «Si vous
ne soutenez pas cet accord, vous aurez la loi martiale, l’armée, vous
serez tous morts.» Aujourd’hui, l’incendie est loin d’être circonscrit
et tout risque d’éclatement du pays n’est pas écarté. En pariant sur la
montée aux extrêmes pour aboutir à un regime change bien hasardeux, l’UE
vient aussi de légitimer pleinement l’usage de la violence à des fins
politiques sur son sol.
>>La suite
Syrie: la réalité sur mesure du
Système
28/08/2013 Les vainqueurs ont toujours eu le privilège de (ré)écrire
l’Histoire. Mais désormais, l’hyper-puissance communicationnelle du
Système,
piloté par le Bloc atlantiste, lui permet de façonner et de créer en continu la réalité dont il
a besoin pour performer. «Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité»,
avait un jour résumé Karl Rove, principal conseiller de George W. Bush
peu après l’invasion de l’Irak de 2003. La «réalité» sur mesure de
l’époque, c’était la fable des armes de destructions massives et
l’invasion salvatrice du pays. On a ensuite «créé» une nouvelle réalité
pour justifier l’écrasement de la Libye, et c’est le même mécanisme que
l’on observe aujourd’hui en Syrie avec la vraie-fausse attaque chimique. Le Système a déclaré le régime de
Bachar al-Assad coupable avant même que les enquêteurs de l’ONU n’aient
pu accéder au site. Puis il a mobilisé ses chiens de guerre dans le même
élan pour saturer tout l’espace de cette «nouvelle réalité» devenu indépassable, indiscutable, et dont nous
sommes désormais tous prisonniers.
>>La suite
Vers le lynchage de Bachar al-Assad
26/08/2013 Nous avons encore en mémoire les images atroces de Muammar
Ghadafi se faisant sodomiser au bâton par les valeureux rebelles de Sarko et BHL avant son exécution. Nous
avons encore en mémoire la franche hilarité qu’avait suscité la chose
chez Hillary Clinton: «We came, we saw, he died: Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha».
Aujourd’hui, place à Bachar al-Assad donc, dont on sait grâce aux fines
analyses de Libé, du Monde, du Figaro et de toute la
presse-Système du Bloc atlantiste en général, qu’il est vraiment très
très très méchant face à aux rebelles bisounours de la «so call» révolution.
Bien sûr, l’attaque chimique dont on l’accuse est à l’évidence un
parfait montage (les Russes en ont fourni la preuve) dans la droite ligne des armes de destructions massives irakiennes, ou des faux bombardements aériens que Ghadafi étaient
accusés d’avoir lancés contre son peuple (justifiant l’attaque de la coalition)et qui n’ont jamais eu lieu.
Mais à vrai dire : on s’en fout ! Les propagandistes du Bloc occidental
savent bien qu’une fois la guerre lancée, plus personne ne se souciera
du pourquoi ni du comment, et encore moins quand elle sera terminée.
Alors attachez vos ceintures ! C’est peut-être reparti pour un énième
vertueux massacre.
>>La suite
Dangereuse montée aux extrêmes au Moyen-Orient
Egypte: la «Restauration» à l’ombre des Saoud et de Tel Aviv
21/08/2013 Une révolution, une vraie, est une succession de batailles
avec des victoires et des défaites, des percées et des retours en
arrière, des sursauts et des bons en avant. En trois ans, les Egyptiens
ont ainsi successivement balayé trois «gouvernements» : la tyrannie
Moubarak, puis celle du Scaf (le
Conseil suprême de forces armées mise en place pour la transition)
et, bien sûr tout récemment, les Frères musulmans. Il faut dire que la
déception des Egyptiens face à l’équipe Morsi a été d’autant plus énorme
que les attentes étaient grandes. Le régime instauré par les Frères
s’est révélé aussi brutal, sanguinaire et incompétent que celui de
Moubarak. Prière de «dégager» donc ! Sauf que la reprise en main de
l’armée a aujourd’hui des parfums de «Restauration» avec en prime, les
Saoud et Tel Aviv en embuscade.
>>La suite
Snowden : une crise de rupture ?
07/08/2013 L’affaire Snowden est en train de prendre des proportions
tout simplement fantastiques. Depuis l’éclatement du scandale PRISM, la
séquence des évènements témoigne en effet du véritable vent de panique
qui balaie désormais le Système américaniste. On a ainsi pu assister :
1) au scandale provoqué par les révélations elles-mêmes ; 2): au quasi
détournement d’un avion présidentiel ; 3) à la crise diplomatique qui
s’en est suivi entre l’Amérique latine et le Bloc atlantiste ; 4) à
l’accélération formidable de la crise entre Moscou et la Maison-Blanche
autour de la question de l’asile accordé au lanceur d’alerte ; 5) à
l’éclatement d’une crise interne à Washington entre pro et anti-NSA qui
dépasse les clivages politiques traditionnels ; et, enfin, 6) à une
tentative désespérée d’enfumage généralisé avec le lancement d’une
alerte terroriste globale aussi bidon que potentiellement dangereuse.
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